Atelier hybride RCE-CFA Society Mauritius sur "Environmental, Social & Governance (ESG) Shaping the Future - Challenges and Opportunities"

Atelier hybride RCE-CFA Society Mauritius sur "Environmental, Social & Governance (ESG) Shaping the Future - Challenges and Opportunities"

La première session de l'atelier a couvert les bases et les principes du cadre ESG, et elle portait explicitement sur les 3 piliers de l'ESG.

 

Mme Julia Susanne Orlich, IMC, Director, Partnerships & Client Solutions, EMEA a fait une introduction sur l'ESG, sa présentation était divisée en trois parties: (i) les tendances de l'ESG ; (ii) l'investissement ESG et (iii) les risques liés au climat. Elle a expliqué l'importance de l'ESG et l'intérêt croissant des investisseurs. Elle a en outre mentionné qu'il existe un intérêt croissant pour la recherche ESG. L'investissement ESG était un autre point clé soulevé par l'orateur. Elle a expliqué comment l'investissement ESG concernait les valeurs liées à la prise de décisions d'investissement et à la création de rendements d'investissement positifs. Plusieurs points clés ont été discutés concernant l'investissement ESG en tant que bonne clé d'investissement.

 

 La deuxième session de l'atelier consistait en trois présentations à savoir :

 

M. Saurav Chatterjee, directeur et chef de la direction, Care Rating Africa Private Limited (CRAF) a expliqué comment les considérations ESG sont intégrées dans une organisation. Il a développé une étude de cas sur Legal & General Investment Management (LGIM) au Royaume-Uni. LGIM est un gestionnaire d'actifs basé au Royaume-Uni avec 1 000 milliards de livres sterling d'actifs sous gestion. Le conférencier a ensuite expliqué les défis rencontrés lors de l'évaluation ESG qui pourraient être divisés en 4 parties :

 

  1. Faible niveau de divulgation actuellement associé à un manque de standardisation : contrairement aux données financières, les réglementations relatives aux données non financières évoluent encore, ce qui entraîne un manque de standardisation dans le reporting.
  2. Évolution des réglementations : les multiples cadres mondiaux et normes de déclaration, qui évoluent à l'échelle mondiale et locale, rendent difficile l'adoption d'une approche holistique de la déclaration.
  3. Différences sectorielles : Chaque secteur a ses propres caractéristiques et matérialité en ce qui concerne les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance. Il était nécessaire que cela soit correctement capturé dans les cadres ESG, car une taille unique ne fonctionne pas.
  4. Blanchiment vert: se concentrer uniquement sur la conformité et les politiques pourrait entraîner un blanchiment vert, dans lequel la performance réelle et l'intégration de l'ESG avec les plans d'affaires faisaient défaut.

 

Mme Josina Kamerling Julia, responsable de la sensibilisation à la réglementation pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), CFA Institute, a fait une présentation sur « Améliorer la confiance des investisseurs ». Elle a mentionné qu'il était crucial pour les investisseurs d'avoir confiance dans le système financier et que la durabilité est importante car ces deux éléments constitueraient un grand défi pour les investisseurs et le secteur financier.

 

Randhir Mannick, directeur des investissements de l'Alliance africaine, s'est penché sur l'investissement d'impact en déclarant que la clause financière est importante, mais la clause sociale/d'impact l'est tout autant. L'investissement d'impact doit être exécuté avec une intention claire comme l'investissement pour l'impact social et environnemental, où un retour est attendu de cet investissement.

 

L'atelier s'est clôturé par une présentation de Mme Julia Susanne Orlich, IMC, Director, Partnerships & Client Solutions, EMEA sur l'aperçu du certificat en ESG.

 

 Cliquez ici pour accéder à la page dédiée à l'événement hybride